Le défi alimentaire mondial
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L'Homme, assassin de sa propre mère

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L'Homme, assassin de sa propre mère - Page 2 Empty Autre solution: les insectes

Message  ElsaY1S2 Dim 19 Mai 2019 - 1:47

Anya1S a écrit:
L’Homme, assassin de sa propre mère


Mots clés : Alimentation et Pollution

L’alimentation est un domaine aussi vaste que diversifié qui nous concerne tous, étant un des six besoins fondamentaux de l’Homme (un besoin physiologique) selon la Pyramide de Maslow, proposé en 1940.

Document 1 : Pyramide de Maslow
L'Homme, assassin de sa propre mère - Page 2 Pyrami11

L’alimentation est le fait de se nourrir, soit de “consommer les aliments nécessaires à sa vie et son développement”, selon le dictionnaire Larousse. Même si la nutrition est à une importance capitale pour les Hommes, il existe de grandes inégalités concernant son accessibilité. En effet, plus de 800 millions de personnes étaient encore sous-alimentées dans le monde, soit environ 11% de la population mondiale. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les besoins alimentaires humains peuvent être considérablement néfastes pour l’environnement et notre planète (que nous appelons souvent notre Mère Nature). Les besoins fondamentaux des Hommes polluent leur espace de vie. Comment les habitudes alimentaires des hommes polluent-elles notre planète ? Après avoir étudié nos habitudes alimentaires, nous nous intéresserons aux divers impacts que ces dernières ont sur notre environnement et finalement nous discuterons des plusieurs solutions proposées.

Toute une histoire …

Tout d’abord, les habitudes alimentaires ont différé au fil du temps, ce qui créé un lien direct avec l’apparition de la pollution et son développement.

Les experts ont défini trois phases distinctes dans l’histoire de la pollution. Il y avait d’abord l’“ancien régime”, au XVIème siècle lorsque la pollution était localisée. Puis s’est installée la “face sombre du progrès” de la fin du XVIIIème siècle jusqu’au XIXème siècle, lorsque la Révolution Industrielle a entrainé l’arrivée de nouveaux polluants. Enfin est apparue la “phase toxique” au cours du XXème siècle, durant cette période et surtout après la Seconde guerre mondiale, la pollution s’est massivement orientée vers l’agriculture industrielle. Et c'est donc ce type de pollution qui nous intéresse, la pollution liée à l’alimentation des Hommes. Ces trois phases dans l’histoire de la pollution mettent en évidence le fait que cette dernière a grandement augmenté à partir du XIXème siècle à cause des habitudes alimentaires humaines. On dit souvent que la pollution moderne est née à partir du milieu du XIXème siècle, avec l’introduction de nouvelles technologies. Cette pollution à néanmoins et surtout connu une croissance majeure à cause des changements des routines nutritives. Cela démontre que ces habitudes alimentaires ayant considérablement changé au cours du temps ont de plus en plus eu un impact négatif sur l’environnement.

En effet, ces habitudes ont évolué au cours du temps. Si on décide de partir de très loin, on constate que l’agriculture (“l'ensemble des activités de l’homme, dans un milieu biologique et sociaux-économique, pour obtenir les végétaux et animaux utiles à son alimentation” (selon le dictionnaire Larousse)) a vu le jour pour la première fois, entre 10 000 av. J.-C. et 4000 av J.-C. À cette époque l’agriculture a pris la place du végétarisme et de la chasse. C’est alors que du XVIIIème et XIXème siècle la nutrition s’est tournée vers une production alimentaire industrialisée : mais ce n’était que le début ! Depuis cette époque-ci, ce “choix” alimentaire n’a fait qu’augmenter, ce qui a débouché vers une alimentation dite “trop riche” au XXème siècle. L’alimentation industrielle englobe toutes les productions alimentaires de masse, l’introduction de la boite de conserve et surtout le transport à travers le monde, d’autant plus accentué grâce au développement majeur de la mondialisation. De ce fait, les Hommes se sont tournés vers des habitudes alimentaires comme une consommation accrue des viandes, produites en masse dans de nombreuses usines polluantes. On constate aussi que nous mangeons toujours des fruits et des légumes. Cette consommation est alors très néfaste pour l’environnement, entre autres et surtout à cause de leur transport. On peut prendre l’exemple des fruits, qui constitue toujours une grande partie de nos repas (en 2014, plus de 46% des québécois consommaient au moins 5 fruits et légumes par jour). Cependant, autrefois, les Hommes consommaient des produits locaux et de saison. Or de nos jours et depuis quelques décennies, nous mangeons des denrées venant des quatre coins du monde, et en toutes saisons, ce qui dégrade considérablement notre environnement.

Diverses conséquences

Notre alimentation impacte notre environnement de manières diverses. Nous verrons d’abord comment elle a une incidence sur notre entourage sur un plan terrestre, puis sur un plan aquatique, et enfin sur un plan atmosphérique.

On entend souvent dire qu’il est mieux pour l’environnement d’adopter un régime végétarien. Ceci est dû au fait que l’élevage animal demande beaucoup d’espace. Cela provoque alors des rasements de forêts par cause de déficit de terres : selon un article paru dans le journal Le Point en juin 2006 (“Élevages : une catastrophe écologique”) : “L’élevage industriel réclame des quantités astronomiques d’aliments qui monopolisent 29% de la surface terrestre sous forme de pâturages et de cultures fourragères”.

Document 2 : Déforestation accrue
L'Homme, assassin de sa propre mère - Page 2 Poumon11

De plus, il faut entretenir les animaux en question que nous voulons consommer. Pour cela, il faut     d’abord les nourrir. Par exemple, selon l’Association de Professionnels de Santé Pour une Alimentation Responsable (APSAR), il y a 30 kg de foin et 13 kg de céréales derrière la production d’1kg de viande de bœuf. D’un autre côté, cette association a déclaré que pour produire 1kg de protéines animales, il faut environ 10kg de protéines végétales.  En effet, la production d'aliments d'origine animale nécessite en moyenne beaucoup plus de ressources que la production d'aliments végétaux. L’élevage animal a donc de lourdes conséquences sur la planète en épuisant ses ressources. En outre, le surpâturage provoque l'érosion des sols exploités, provoquant une diminution de leur fertilité. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) estime que 20% des terres à pâturage ont été fortement dégradées depuis 1945. Cette dégradation s'accentue de plus en plus rapidement et il est très difficile de reconstituer les sols, étant donné que 25 mm de sol se reforment en 500 ans. En conséquence, la surface de terres arables disponibles s’est divisée par deux, passant de ”0,4ha par personne en 1961 à 0,25ha en 1995” (selon le site Mangez Végétarien). C’est notamment le cas aux Etats-Unis, l'Amérique centrale et du sud, l'Australie et l'Afrique sub-saharienne.

En amont de l’importante demande en espace terrestre que nécessite l’agriculture, dont principalement l’élevage, c’est l'activité humaine la plus consommatrice d'eau douce. En effet, l’agriculture végétale requiert en moyenne 1 000 litres d'eau par jour et l’élevage animal en requiert 15 000. D’après la Food and Agriculture Organization (FAO), les élevages émettent autant d'excréments que 60 millions d'habitants et ces excréments sont répandus sans traitement sur le sol et polluent les eaux souterraines (“L’élevage, y compris la pisciculture, est la plus grande source de polluants de l’eau : principalement à travers les déchets animaux, les antibiotiques, les hormones, les produits chimiques des tanneries, les engrais et les pesticides utilisés pour les cultures fourragères...”). Les habitudes alimentaires des Hommes endommagent les océans et sont donc en même temps néfastes pour les espèces vivant dans ce milieu-ci. Le fait le plus marquant est la pollution causée par tous les paquebots imposants) transportant les denrées provenant des quatre coins du monde) qui sont une source importante de pollution marine de par la quantité astronomique de pétrole utilisée.
 
En plus de la pollution terrestre et aquatique que provoquent les activités humaines liées à notre alimentation, l’agriculture et l’élevage entrainent également la pollution de notre atmosphère. En effet la répartition d’engrais dans les champs entraîne une pollution de l’air par les particules, et la consommation d’énergie des tracteurs, des serres chauffées, des bâtiments d’élevage émet des gaz à effet de serre. Enfin la digestion des ruminants produit du méthane, un gaz à effet de serre puissant.
Ainsi, notre alimentation pollue grandement l’environnement autant sur un plan terrestre qu’un plan aquatique et un plan atmosphérique, surtout si elle est riche en produits carnés. Il y a cependant quelques solutions possibles à adopter afin de réduire cette pollution au maximum.

Des solutions proposées

De nombreuses solutions sont disponibles afin de réduire la pollution créée par notre alimentation : certaines à l’échelle gouvernementale et d’autres individuelles.
L’une des principales solutions recommandées par le gouvernement afin de réduire la pollution par notre alimentation est de prendre précaution sur le gaspillage alimentaire. Celui-ci est fortement lié à la pollution de l’environnement car, d’après la FAO “le gaspillage alimentaire s’accompagne d’un gaspillage de ressources et de pollution liées à la production des aliments qui finissent à la poubelle sans passer par l’assiette". Plusieurs gouvernements cherchent donc à résoudre ce problème en encadrant plus sévèrement la réutilisation de produits en épiceries. Il y a trois grandes solutions structurées de réduction du gaspillage dans les épiceries mises en place : le don alimentaire, la vente de produits déclassés et la révision du système de dates de péremption des aliments.

Document 3 : Des océans de plastique
L'Homme, assassin de sa propre mère - Page 2 Sac_oc10

L’utilisation de sacs plastiques en épiceries contribue aussi grandement à la pollution : les sacs plastiques, n’étant pas biodégradables, se retrouvent souvent dans la nature ou dans l’eau et y restent des années sans se désintégrer.  
L’Assemblée nationale a voté une loi qui prévoit le remplacement des sacs plastiques par des sacs biodégradables fabriqués avec de l’amidon de maïs qui se dégradent assez rapidement. Cette loi vise à limiter la pollution du sol par les sacs plastiques qui constitue une menace pour l’environnement.
Grâce à ces mesures, les gouvernements permettent une réduction de gaspillage alimentaire, et donc une diminution de la pollution par le biais de nos habitudes alimentaires.
   
Afin de réduire la pollution au maximum il y a plusieurs solutions possibles à adopter recommandées par le gouvernement. Il y a aussi cependant des options à envisager par soi-même. Tout d’abord, il a été prouvé par plusieurs sources, notamment le World Resources Institute (WRI), qu’il est meilleur pour l’environnement de manger moins de viande, produits laitiers et œufs. Le WRI ajoute aussi que la production de bœuf utilise 20 fois plus de terres et génère 20 fois plus d'émissions de gaz à effet de serre que la production de fèves, par gramme de protéines. Il est aussi important de privilégier les ingrédients locaux et saisonniers, et éviter les produits importés ou les légumes de serre. En effet, la plupart des légumes cultivés au Royaume-Uni, où l'étude a été réalisée, sont cultivés dans des serres utilisant beaucoup d'énergie pour le chauffage et l'éclairage. Cette énergie, ainsi que celle utilisée pour les transports de produits importés, est très couteuse pour l’environnement à cause de la pollution qu’elle provoque.

Bilan

Il est donc prouvé scientifiquement et avec preuves que les Hommes polluent l’environnement de par leurs habitudes alimentaires qui, il est important de savoir, ne lui a pas toujours été néfaste, mais le devient de plus en plus du fait de ces habitudes qui évoluent. L’alimentation détériore notre milieu de vie en causant des déforestations et de l’érosion, en épuisant les ressources terrestres, en dégradant les sous-sols et le milieu de vie des espèces marines et en dégageant des gaz à effet de serre. Pour remédier à ce problème sujet à de nombreux débats, les gouvernements proposent, par exemple de cesser l’usage des sacs plastiques. Enfin, chacun d’entre nous peut agir. Par exemple, en consommant majoritairement des produits locaux et de saison et réduire sa consommation de viande. Cependant, il ne faut pas oublier de veiller à sa santé individuelle de prime abord.
Par Anya Petrof et Sarita Sakoto

Bibliographie

Auteur inconnu. “L’impact de la viande sur les humains, les animaux et l’environnement”. Gaspillage et pollution de l’eau. https://www.viande.info/elevage-viande-ressources-eau-pollution

Émily Chung. “Cinq moyens de réduire l’impact environnemental de son alimentation”. Ici Radio Canada, Ici Manitoba.https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1139798/nourriture-canada-etudes-solutions-viande-legumes-empreinte-ecologique-reduire> Le 4 décembre 2018. Consulté le 24 avril 2019.

Paul Benkimoun. “Pollution, nutrition : les liens entre environnement et cancers se méprisent.” Le Monde. https://www.lemonde.fr/planete/article/2011/12/13/pollution-nutrition-les-liens-entre-environnement-et-cancers-se-precisent_1617927_3244.html> Le 3 décembre 2011. Consulté le 24 avril 2019.

Stéphane Benoît. “Les habitudes alimentaires à travers les âges”. Le temps, Tmagazine. https://www.letemps.ch/societe/habitudes-alimentaires-travers-ages> Le 28 décembre 2012. Consulté le 29 avril 2019.

Statistique Canada. “Consommation de santé et de bien-être selon le sexe - tout le Québec : Consommation de fruits et de légumes”. Santé et services sociaux Québec. http://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/statistiques-donnees-sante-bien-etre/statistiques-de-sante-et-de-bien-etre-selon-le-sexe-volet-national/consommation-de-fruits-et-de-legumes/> Le 19 février 2018. Consulté le 30 avril 2019.

Play Bac Presse. “Manger de la viande fait-il du mal à la planète ?”. Vidéo. France TV Éducation. https://education.francetv.fr/matiere/developpement-durable/cinquieme/video/manger-de-la-viande-fait-il-du-mal-a-la-planete> Le 26 novembre 2018. Consulté le 2 mai 2019. Claire Konig. “Poisson, pollution et effets de activités humaines”. Futura Science. https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-poissons-eau-douce-1440/page/23/> Le 1er avril 2019. Consulté le 30 avril 2019.

Jean-Louis Muller. Guide du management et du leadership. Les usuels de Retz.  Ouvrage imprimé. Le 6 septembre 2007. Consulté le 30 avril 2019.

Mickael Bosredon. “Eau : de nouveaux enjeux pour le 21ème siècle”. 20 minutes planète. https://www.20minutes.fr/planete/691069-20110321-planete-eau-nouveaux-enjeux-21eme-siecle> Le 12 septembre 2014. Consulté le 2 mai 2019. Christian Rémésy. “Bien se nourrir et préserver la planète”. Eurozine. https://www.eurozine.com/bien-se-nourrir-et-preserver-la-planete/> Le 8 juin 2016. Consulté le 2 mai 2019. Sophie Andrée Blondin. “L’invention de la pollution”. Radio Canada. https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/les-annees-lumiere/segments/reportage/72867/science-histoire-pollution-environnement-chimie-contaminant-2> Le 20 mai 2018. Consulté le 30 avril 2019.

Auteur inconnu. “800 millions de personnes sous-alimentées dans le monde”. Observatoire des inégalités. https://www.inegalites.fr/800-millions-de-personnes-sous-alimentees-dans-le-monde?id_theme=26> Le 26 avril 2018. Consulté le 30 avril 2019.

Dr. Gérard Pascal, Pr. Robert Barouki. “Dossier : Polluants alimentaire : quels effets sur la santé ?”. Institut Danone. http://institutdanone.org/objectif-nutrition/polluants-alimentaires-quels-effets-sur-la-sante%CC%81/dossier-105-polluants-alimentaires-quels-effets-sur-la-sante/> De 2011. Consulté le 2 mai 2019.

Bonjour Sarita et Anya,

Votre article est tres pertinent, bien detaille et explique. Les solutions que vous proposez sont interessantes mais je trouve dommage le fait que vous n'ayez pas mentionne la consommation d'insectes. En effet, cette alternative est a considerer du fait de ses nombreux atouts d'un point de vue ecologique et nutritionnel: rendement eleve, reduction considerable de pollution emise, reduction de ressources utilisees, riche en proteine, etc. Cette alimentation devrait donc etre plus reconnue et propagee dans le monde. Qu'en pensez vous?


Elsa Younes, 1S2.

ElsaY1S2
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L'Homme, assassin de sa propre mère - Page 2 Empty Re: L'Homme, assassin de sa propre mère

Message  Keisha Wouako 1er S2 Lun 20 Mai 2019 - 23:55

Bonsoir, Sarita et Anya,

Votre article est super bien écrit et interéssant aussi. Dans vos alternative, par contre, vous n'avez pas évoqué la consommation d'insectes, un sujet qui devient de plus en plus à la mode et qui est une pratique déjà excercée en Afrique et en Asie. Cette alternative a beaucoup d'avantages au niveau nutritif et environmental. Je vous demande donc: Est-ce que vous trouver que la consommation d'insectes est une bonne alternative? (Pour plus en savoir sur l'entomophagie, je vous suggère l'article écrit par Elsa et moi nommé Le Biftech Du Lendemain)

Merci,
Keisha Wouako

Keisha Wouako 1er S2
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